Corentin Gadrat
Explorateur
Corentin, 21 ans, aventurier qui s’implique dès que possible dans le volontariat, aime la nature, et a déjà fait une année sabbatique en Amérique du sud. Il aime également le sport, la photo et la guitare…
Quel est ton parcours/tes passions?
Mon parcours de voyageur commence avec ma famille. On explore doucement quelques pays pendant mon enfance. Je suis aussi Franco-américain, ce qui nous oblige à retourner aux Etats-Unis de temps en temps. A seize ans, je découvre l’autostop et trace l’Europe de l’Ouest avec des amis (Allemagne, République Tchèque, Espagne, Maroc… ). Avec Interrail, j’explore l’Italie, la Slovénie et la Croatie. J’ai aujourd’hui un solide bagage de voyageur pour mes 21 ans. J’ai pris une année sabbatique pour découvrir l’Amérique du Sud. Mes passions tournent autour du sport et de la musique. Je fait de la slackline, de l’escalade et de la guitare. Je commence aussi à apprendre la photographie sérieusement pendant mes voyages.
Quelle voyageur es-tu ?
Un voyageur aventurier qui aime son hamac. Je préfère voyager de façon rudimentaire. Un petit sac à dos et hop je prends le bus ou bien je fais du stop. Je suis aussi du type à trainer 3-4 livres dans mon sac. Je pense que j’essaie toujours de voyager différemment: pas de téléphone, je fais du volontariat dès que possible, je dors chez l’habitant et je pars faire de la randonnée dès que je suis proche d’un parc naturel ou de montagnes.
Un souvenir d’enfance ?
Aider mon père dans le potager de la maison, être accroupi dans la terre et creuser avec des petites pelles pour planter les pieds de tomates.
Un lieu qui t’inspire ?
L’année dernière, j’étais au Venezuela avec ma petite amie. Nous avons traversé le pays pour aller faire de la randonnée dans des montagnes que je qualifierai de magiques : Mont Roraima. Ce sont parmi les plus vieilles formations terrestres. La végétation et le paysage au sommet sont simplement uniques. Le site est d’une beauté extraordinaire et fait rêver chaque personne qui a la chance d’y aller. Le plateau se dresse au dessus de la jungle d’un côté et une savane de l’autre. Passer du temps au sommet rend n’importe qui humble face à la beauté de la nature. Un souvenir qui me sert de guide et de mat et qui me rappelle pourquoi je voyage.
Une ville dont tu ne te lasseras jamais ?
Cusco. Capitale de l’empire Inca. Une ville belle, vivante et vibrante. J’y ai passé presque un mois l’année dernière. Je suis tombé amoureux : de l’architecture, de l’histoire, de la musique et de la nourriture. La ville ruisselle de sites historiques. Les montagnes autour ont figé dans le temps l’histoire du monde Inca. Les terres fertiles du Pérou produisent une diversité de fruits et de légumes inégalable. Il me tarde d’y retourner et de revoir ma vieille amie : Cusco.
Ton meilleur petit déjeuner ?
Mon meilleur petit déjeuner est simple mais il a beaucoup à voir avec la compagnie est le cadre. Avec ma petite amie nous avons fait le tour de l’Islande en stop. Nous passions nos nuits sous la tente. Le matin, nous profitons du doux soleil qui miroitait dans les eaux de l’océan. Nous étions perchés au dessus des fjords islandais. Le petit déjeuner consistait de bananes écrasées avec du granola et une tasse de thé. Simple, nourrissant, une vue fantastique et de la super compagnie.
Le dernier livre glissé dans ta valise ?
The Kite Runner by Khaled Hosseini
Une anecdote de voyage ?
Quand j’étais dans la jungle, j’ai trouvé un boa constrictor d’1m50 blessé à la tête, il pouvait à peine ouvrir la bouche. Je l’ai ramené à l’endroit où je travaillais et m’en suis occupé pendant deux semaines avant de le relâcher dans la jungle !
Un artiste ?
Le guitariste et chanteur J. B. Paterson.
Un hôtel ?
Santa Julia : Un petit hôtel, perché dans les montagnes du Mexique qui offre une vue imprenable sur le village et les montagnes qui encerclent Huautla de Jimenez.
Un refuge ?
La maison de mes parents. Située dans le petit village Sauternais, cette maison où j’ai grandi sera toujours un refuge et mon port d’attache.
Un pays ?
Le Venezuela. C’est le pays d’où vient ma petite amie. Un pays que j’ai eu la chance de visiter l’année dernière. J’éprouve un fort sentiment d’attachement pour ce pays : pour les paysages ou les gens, je ne suis pas sûr. Je compte bien y retourner pour y faire du travail humanitaire.
Une île ?
L’île de Zanzibar, sur la côte de la Tanzanie. Avec son sable blanc et ses tortues géantes. Son marché un peu fou où je me rappelle débattre le prix d’un bouclier en cuir quand j’avais 12 ans. Un voyage formateur qui résonne toujours.
Un fruit ?
Le cupuaçu. Un fruit brésilien de la forêt amazonienne qui a embelli mon petit déjeuner pendant un long moment.
Un parfum ?
Le marché des épices de Marrakech.
Un endroit pour flâner ?
Le marché des Capucins de Bordeaux.
Un tic de voyage ?
Mon tic de voyage serait d’explorer les marchés de chaque endroit où je vais. On y trouve parfois des choses fantastiques et ce sont ces endroits qui pour moi soulignent vraiment les différences entre chaque pays et ses cultures.
Un site, un blog, une app qui t’inspire ?
vegantravel.com et Couchsurfing
Qu’est-ce qui t’empêche de voyager plus souvent ?
Aujourd’hui, je suis en train d’étudier aux Etats-Unis.
Je dirais que mes responsabilités envers mes études sont la raison numéro 1.
Ton prochain voyage ?
Je prépare en ce moment un voyage de trois mois à vélo. Mon but est de pédaler jusqu’à Istanbul depuis Bordeaux.