Confinés, frustrés de ne pas pouvoir voyager.

Confinés… Tiendrons-nous 4 semaines ou plus?

Confinés après une période de couvre-feu. La privation de liberté, parfois totalement injuste (comme aller faire un tour de vélo seul le dimanche matin), l’incertitude pour nos enfants, la santé de nos proches, nos jobs, notre avenir.

Frustré(e)s. Voilà où nous en sommes.

Tout ce que nous vivons aujourd’hui comme opposition ne cesse de nourrir cette réponse émotionnelle : la frustration.

Voyager peut sembler futile dans cette période où tout semble dur, compliqué, complexe même. Avoir envie de voyager peut sembler capricieux dans une société qui compte ses morts chaque soir.

Les écoles sont susceptibles de fermer du jour au lendemain, bouleversant l’organisation mise en place d’un confinement dit “light”. Quand les amoureux confinés n’arrivent ni à se croiser, encore moins à se toucher et à nourrir un lien qui s’étiole à travers les Visio fades sur Zoom.

Confinés avec une envie de voyager plus forte que jamais.

Pourtant, l’envie est là. Plus fort que jamais. L’envie de s’envoler, de s’extraire de cette morosité, de laisser la brise se faufiler dans les cheveux, face au soleil, les yeux mi-clos, sa chaleur rayonnant à l’intérieur de nous. Respirer, faire une pause. Oublier. Rêver.

Alors comment pouvons-nous aborder ce désir impossible à assouvir ?

Qu’allons-nous chercher dans le voyage ? Pourquoi ce désir nous prend-il aux tripes ? Finalement, cette crise ne nous montre-t-elle pas qu’on n’a rien à envier à nos voisins et qu’on pourrait très bien rester s’épanouir dans notre pays ?

Nous avons créé myyeti pour les travelcoach, les freelance pro du voyages et passionnés qui souhaitent s’épanouir en faisant de leur passion leur métier

Le voyage, deux visions

A travers les longs débats que j’ai pu avoir avec mes amis, je sais que chacun a sa propre vision du voyage, et que chacun part chercher quelque chose qui lui est propre.

Pour certains, le voyage n’est qu’une occupation de « vacances ». C’est bouger, aller voir ailleurs, prendre le soleil quand on nous autorise à prendre des vacances. Alors, le voyage remplit parfaitement sa fonction de « divertissement ».

C’est la recherche de la simplicité, couper avec un quotidien et savourer son temps libre, seul, en famille, ou bien entre amis. Par conséquent, s’en priver n’est pas douloureux, en tout cas moins que la privation de nos libertés quotidiennes.

On remettra ça à plus tard, quand les horizons s’éclairciront.

Pour d’autres, voyager est une nourriture, une forme d’oxygène indispensable à la vie, comme respirer. Loin d’être un caprice, voyager est l’activité culturelle par essence. On nous fait croire que la culture est un bien qui se consomme dans les livres, à la radio ou dans les musées, or voyager, c’est se mettre en action, de tout son être, dans une autre culture.

Chacun y met l’engagement qu’il veut. Du backpacker qui traverse le Brésil à travers l’Amazonie pour rejoindre Manaus, aux couples hédonistes qui s’encanaillent dans les boutiques hôtels de charme alternants les spots « hip » locaux et les refuges isolés en pleine nature.

Siroter une Caipirinha sur un rooftop de Rio, c’est marcher sur les traces d’un Hemingway à La Havane, c’est s’offrir l’opportunité de vivre comme un carioca, on s’immerge dans la peau et dans la vie locale. L’esprit et le corps sont à ce moment transformés. Rio vous submerge.

Le voyage, une réelle évasion intérieure

Lorsque toutes les conditions sont réunies dans des moments professionnels forts, le voyage vous apporte aussi ce fameux « flow ». Vous abandonnez les codes sociaux, les codes hiérarchiques, l’agenda, les notifications et les réseaux sociaux. Vous êtes comme nu ! C’est la force de « l’ailleurs ». Vous êtes celui que vous voulez être. Vous incarnez votre identité librement, simplement. Tout est fluide. C’est en cela que le voyage apaise.

Le voyage est une rencontre avec nous-même. L’esprit s’éclaircit et se libère. Les pensées et les rêves occupent le terrain, le temps défile paisiblement. Ces moments sont à cueillir, ils permettent aussi de réfléchir à des projets, de développer des visions, pour soi, pour sa vie, sa famille, sa boîte ou sa carrière. C’est un peu la rencontre avec le « je ». Quel luxe!

Ce temps nous appartient. Plus on est loin, plus on est décalé, plus c’est fort!

Alors oui, je donne l’impression d’aller à l’encontre de toutes les idées bien pensantes car je ne fais pas de bilan carbone, certes, mais je peux avancer qu’il y a un lien direct entre la distance, la difficulté de communiquer et la libre pensée.

L’actualité nous submerge, l’économie nous inquiète, l’incertitude est partout. Voilà pourquoi le désir de voyage est si fort en nous, et encore plus en ce moment.

Alors comment peut-on patienter? Comment faire pour réussir à toucher cet état de réflexion libre?

Mais alors, quelle est l’alternative?

Les pratiques les plus connues sont la méditation, le yoga ou encore la sophrologie. Oui, voyager dans son être peut peut se faire autrement, à condition d’accepter de diversifier les expériences.

On ne peut pas découvrir une culture tout simplement en pratiquant du yoga, et boire une Caïpirinha n’aura pas la même saveur dans son canapé devant Castex que sur une terrasse au Brésil. Mais à travers une activité comme la méditation, on peut arriver à créer des instants uniques où l’on pourra saisir la beauté qu’on a pu vivre lors d’un voyage. L’esprit est fort pour cela.

Ça commence par le rêve. Ces dernières années, nous, les enfants de la génération des 30 glorieuses, avons oublié que nous vivions nos rêves. Devenu trop facile, le voyage avait surtout laissé place au « déplacement ». Aujourd’hui, on ne peut même plus se déplacer, soit on oublie le voyage, soit on rêve!

Le rêve retrouve ses lettres de noblesse.

Rappelez-vous, quand nous étions adolescents, l’effet que cela faisait l’idée même de voyager. Les sensations, l’envie, l’impatience, la frénésie de parcourir guides et cartes pour s’organiser, ressentir avant même de partir. Et bien, c’est là que les adultes que nous sommes devenus devrons retourner.

Le voyage, ce n’est pas acheter des billets pas cher sur le web, c’est le rêve!

Alors que le monde nous donne une pause dans sa course folle, nous pouvons la mettre à profit  pour repenser nos envies et nos désirs.

Devons-nous assumer ces caprices? Peut-être. Pourquoi pas? Pourquoi ne nous autorisons- nous pas à assouvir nos désirs?

Le voyage est rencontre, découverte, culture, échange, beauté, et avec du soleil, c’est encore plus sympa pour moi!

Si après avoir sillonné les rues et les musées de L.A, je peux plonger dans une piscine et bouquiner, je prends aussi.

Voyager c’est mettre en scène notre liberté. 

Parfois juste une parenthèse dans nos calendriers, voyager nous offre de regarder le temps s’écouler en étant acteur de nos désirs, de nos choix. Ce temps-là nous appartient, et restera gravé en nous.

Mais en attendant de pouvoir à nouveau voyager, nous pouvons prendre du temps pour rêver. Et ce temps, que cette pause forcée nous donne, peut-on l’utiliser autrement?

Peut-on voyager en soi, comme on arrive à le faire quand on est si loin? Je ne sais pas, mais il faut l’expérimenter!

Essayer, découvrir ici, sans partir. Essayer de trouver du soleil en soi. Lire permet de voyager. Penser et s’évader aussi. La méditation, associée à la visualisation est stupéfiante !

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Et maintenant, où partir et quand?

Je ne me lancerai pas dans un concours de pronostics. Cela relèverait plus de l’agitation que du professionnalisme. Aujourd’hui, on ne sait pas plus. On ne sait plus rien, on se contente d’attendre et d’espérer.

Les planètes finiront par se réaligner, j’ai même compris que certaines dates fatidiques arrivent comme le 15/11, le 21/12 ou encore le 14/01..

Alors gageons qu’on en saura plus à ce moment-là.

En attendant, je vous souhaite de trouver le temps pour entamer cette odyssée intérieure tellement vantée par les penseurs, philosophes et autres chamans, rêver vos prochains voyages, qui, à coup sûr, auront une saveur toute particulière.

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