Audrey Parlakyildiz

Curieuse, réfléchie, ouverte d'esprit

retour aux explorateurs

Bun Cha

C'est le nom du plat qui fut ma révélation gustative vietnamienne dans une cantine de rue à Hanoï.

Thaïlande

Envoûtée instantanément par la Thaïlande en 2001, c'est la destination sortilège à laquelle je succombe volontiers sans résistance.

Une odeur de Gingembre

Le livre qui m'a embarqué : Une odeur de Gingembre ou la résilience d'une femme européenne en Chine et au Japon au début du XXe siècle.

Rose

C'est la couleur du fil qu'un moine bouddhiste a noué à mon poignet gauche dans les ruines d'un temple cambodgien.

18

C'est le nombre maximum de mois entre deux voyages en Asie que mon passeport peut supporter.

Masala Chaï

Vous ai-je dit que le goût sucré du Masala Chaï, ce thé noir aux épices bouillis dans du lait, m'a suivi pendant mon itinéraire en Inde du Sud ?

villes

Les grandes villes me fascinent, j'adore retrouver l'énergie de Dubaï, Singapour, New York ou Hong Kong.

3

Quand je voyage même au bout du monde, c'est en famille avec 3 générations de globe trotters.

voyage itinérant

Seul un voyage itinérant ou un road trip me procure un sentiment infini et profond de liberté.

Ubud

C'est à Ubud, dans un cours de cuisine, que j'ai découvert la meilleure recette de curry au monde.

mes + beaux clichés de voyage

interview

Mon voyage initiatique

C’est avec « Connaissance du monde », dans un petit cinéma du massif central, que j’ai commencé enfant à imaginer ce que serait le film de ma vie. Je me souviens encore d’un documentaire sur le Machu Picchu qui a provoqué cette envie irrépressible de traverser l’écran et de toucher moi même du doigt ces merveilles du monde. Alors quand j’ai eu l’opportunité de travailler dans le tourisme après mes études, j’ai voulu à tout prix faire partie de Nouvelles Frontières. C’était exactement la conception du voyage à laquelle j’adhérais et voulais participer : l’aventure accessible à tous.

Quelle est ma vision du voyage de demain, post covid ?

Je pense que nous allons assister à une polarisation du monde du voyage, et des voyageurs en particulier. D’un côté, les « consumers » continueront à consommer des destinations et des formules de voyages (séjours all inclusive, visites instagramables… ) sans réflexion sur leur comportement. De l’autre, les « conscious » vont se diriger vers des formes de tourisme durable, chercher à favoriser l’économie locale, réduire leur empreinte carbone pour atteindre un « tourisme vertueux ». Les deux cohabiteront facilement puisqu’ils ne suivront pas les mêmes buts ni les mêmes parcours. Une chose est sûre, chacun aura très envie de retrouver le chemin de sa liberté à son échelle et à son rythme.

Le voyage le plus challenging que j’ai eu à organiser ?

Sans nul doute un combiné Sri Lanka/Maldives, un voyage de noces au budget ultra-serré, alors que j’étais sur le point d’accoucher. J’avoue que la durée et le budget ne permettaient pas de faire des folies, mais je me suis surpassée pour monter un projet de voyage sur-mesure à la hauteur du bonheur de mes deux jeunes mariés : randonnées, nuits chez l’habitant, trajet en train, pique-nique dans les plantations de thé…

Mon client idéal

Mon client idéal est celui qui apprécie qu’on le guide dans ses choix, avec lequel j’entretiens un échange constructif et une confiance mutuelle. C’est aussi celui qui peut oser s’écarter de sa zone de confort, qui me fait confiance et accepte que je lui propose un hébergement atypique, une visite inattendue ou une activité originale. De mon côté, je m’adapte à 100%, je m’imprègne de la composition et des souhaits du groupe, de l’âge et la condition physique des voyageurs, du budget pour confectionner le séjour idéal. Au final, je suis encore plus investie que lors de la préparation de mes périples en famille à 3 générations, j’ai l’impression de faire partie intégrante de l’aventure. Et cette relation, cet accompagnement sur-mesure, c’est la plue value qui rend chaque voyage très personnel.

Le conseil que je lui donne

D’abord, je lui glisserais ce conseil: « less is more ». Avec mon expérience d’agent de voyages et celle de mes voyages en Inde, j’ai appris à reconsidérer le rapport au temps. Pour connaître une destination, charger les journées en transport et enchaîner les programmes de visites n’est pas la solution. Rien ne vaut un rythme personnalisé, des visites ciblées et des activités diversifiées qui permettront de s’imprégner davantage de l’atmosphère et de la vie locale. Et je lui dirais aussi d’avoir confiance en son explorateur Myyeti, mais aussi de se faire confiance. Très souvent, les voyageurs hésitent dans leurs choix et préfèrent aller vers ce qu’ils connaissent déjà. Or, le propre du voyage, c’est de lâcher-prise.

Mes coups de cœur de voyage

Les rives du Mékong, comment dissocier les images de ce fleuve mythique des romans de Marguerite Duras ? Je pourrais rester des heures à observer le balai des barques, barges, basket boats et autres embarcations qui semblent gravées en sépia pour l’éternité.

Faire du snorkelling à Bali, sortir de ma chambre d’hôtel et plonger dans un aquarium géant à quelques brasses de la plage, reste l’un de mes meilleurs souvenirs de voyage sur cette île bénie des Dieux. Alors, j’ai recommencé sur un autre spot plus à l’est quelques années plus tard. Quand on aime, on ne compte pas !

Un séjour dans un hôtel de rêve à Marrakech, c’est dans un cadre magnifique et confidentiel que s’est achevée ma cinquième escapade à Marrakech dans une suite d’inspiration orientale, au sein d’un hôtel intime et avant-gardiste.

Apprendre à faire des rouleaux de printemps au Vietnam, ce cours de cuisine interminable qui a débuté aux aurores, m’a appris beaucoup sur les assaisonnements des plats vietnamiens (avec lesquels on ne rigole pas) et sur la réalisation des springrolls, une vraie prouesse gastronomique !

Ma «bucket list» voyage

Souvent, mon choix de destination dépend d’une envie, d’un moment, d’une occasion et dépasse les frontières de la rationalité. D’ailleurs, j’adore retourner et approfondir ma découverte de certains lieux ou pays comme la Thaïlande, la Malaisie, le Maroc, Bangkok… quitte à confronter mes souvenirs et à comparer les changements. Ma philosophie reste donc assez éloignée du principe de « bucket list ». Mais, si je devais me prêter à l’exercice, je dirai :

Luang Prabang au nord du Laos, pour son patrimoine culturel et religieux, son ambiance, sa situation géographique enclavée.

Oman, je reste sur une image fantasmée d’un orient des mille et une nuits dans lequel Oman serait le centre traditionnel par excellence.

L’Isan, l’est de la Thaïlande méconnue et peu visitée fait partie de mes projets, notamment pour voir les animaux sauvages dans le parc de Khao Yai et les temps khmers, avec comme point d’orgue une poursuite de l’itinéraire jusqu’à Vientiane.

Le Mid-West américain, après mes précédents voyages aux USA, j’ai envie de m’enfoncer dans cette terre du milieu sans artifice, berceau des pionniers et de l’Amérique moyenne.

L’Égypte, parce que mon fils rêve de voir les pyramides et le Sphinx, et que moi, je rêve de voir ses yeux quand il les découvrira.

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